Portrait : Téo Lavabo
UN PANTALON À CARREAUX JAUNES ET UNE CHEMISE DE PYJAMA BLEUE PIQUÉE DE SOLEILS ET DE LUNES, UN POIL TOO MUCH, TÉO ? MAIS CARRÉMENT !!! EXCENTRIQUE, BAROQUE, PROVOC’ SUR LE FIL, TÉO FLIRTE AVEC LES LIGNES… ET LES MOTIFS.
AUSSI SOLAIRE QUE SA TENUE, LE PHOTO-GRAPHE DE TALENT ET ARTISTE BARRÉ PARAÎT TOUT DROIT SORTI D’UN POÈME SURRÉALISTE, UNE ORANGE AUX COULEURS DE L’ARC-EN-CIEL, UNE BRIOCHE VENDÉENNE FLOQUÉE ANNECY…
Recto
Comment te définir ?
Je suis un fou d’image, passionné de communication : photo, vidéo ou musique, j’explore toutes les expressions artistiques, façon caméléon. Cette passion j’en ai fait mon métier en devenant photographe et réalisateur. Avec 2 facettes. En Téo Jaffre, je me mets au service de mes clients et de leurs envies d’images, en Téo Lavabo j’exprime ma créativité et je me mets en scène en utilisant mon corps… de têtard.
Quelle est ta marque de fabrique ?
Comme dans mon look, j’aime associer tout ce qui, a priori, ne va pas ensemble. En musique, j’ai commencé par mêler la pop à l’électro et au yodle. Dans mes photos artistiques, je booste l’imaginaire avec l’accumulation d’objets, l’explosion des couleurs, les fringues improbables… Good vibes et improvisation !
Ce dont tu es le plus fier ?
La « Chipolata » bien sûr, que le grand public a découvert dans « La France a un incroyable talent » sur M6 ! Mon rêve d’ado, c’était de faire une grosse connerie à la télé et d’expérimenter le fait d’être connu. La réalité a dépassé le fantasme avec plus de 50 millions de vues sur les réseaux sociaux et 27 millions de J’aime sur Tik Tok.
La chose sur laquelle tu dois encore travailler ?
Ma voix. Je m’y attèle de temps en temps, mais finalement les gens s’en foutent que je chante bien, parce qu’il y a le personnage, l’univers qui va avec, le costume.
Ta plus belle rencontre ?
Pierre-Emilio Medina (NDLR : vidéaste annécien avec qui il réalise ses clips), ma plus belle rencontre artistique et professionnelle. On a pris des risques ensemble et s’il n’était pas là, Téo Lavabo n’existerait pas.
Les héros qui t’ont inspiré ?
Jack et Rose de Titanic. Rose, c’est la bourgeoise et Jack, l’artiste, j’ai un peu des 2… Mickaël Youn aussi, enfin surtout à travers « Parle à ma main » : une parodie bien produite, une révélation pour moi. Et surtout, toutes les casseroles des émissions télé : je rêvais d’être la pire casserole de la Nouvelle Star !
Ton rêve le plus fou ?
Pas de rêve, mais une to do list longue comme le bras !
Verso
Tes passions ?
Les plantes, bronzer à poil n’importe où, la photo, la vi-déo, la communication et… l’amour.
Ce que ta famille dit de toi ?
Que j’ai les pieds sur terre.
Et tes amis qu’est-ce qu’ils diraient ?
Que je n’ai pas changé, que je suis créatif et de bon conseil. Que je les aide à dédramatiser aussi.
Tes valeurs totem ?
La confiance, l’optimisme et la bienveillance. Je pense toujours à ma famille avant de faire quelque chose, pour rien au monde je ne voudrais leur porter préjudice.
Si tu devais te réincarner ?
En panneau solaire, sans hésiter : je me recharge au soleil.
Tes chansons doudous ?
« The Blaze » de Territory, elle me bouleverse et le clip me transporte. Et « Mr/Mme » de Loïc Nottet, parfaite quand on a besoin de pleurer.
L’expression que tu préfères ?
Sur scène à la fin de chaque concert : “Soyez qui vous voulez être, parce qu’on ne peut jamais plaire à tout le monde… et les autres, on les emmerde !”
Le lieu d’Annecy qui te colle à la peau ?
Le Fier ! Pour se baigner à poil et pour le côté sauvage.
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